Lundi matin, 06-03-2023, Pr. Khaled Ramoul, recteur de l’université Blida 2 Lounici Ali, a supervisé l’ouverture des travaux dune journée d’étude à l’Auditorium Said Ayadi. Ladite journée visait l’explication de la Résolution 0003 relative à l’accélération de la formation continue au sein de luniversité, et de la Résolution 1275 inhérente à la création dune start-up (brevet). Etaient présents les vices recteurs, les doyens des facultés, les vices doyens, les chefs de départements, ainsi que le directeur de l’incubateur de l’université Blida 2.
Lors de son allocution d’ouverture, Pr. Ramoul a indiqué que la journée d’étude vient pour faire un bilan général des résultats de la résolution 1275 et des réalisations de l’incubateur Blida 2, qui approche de la fin de la première phase, après que les étudiants impliqués dans la Emerging Enterprise Certificate Project – Patent aient terminé leur formation. Le Recteur a ajouté que cette journée vise également à expliquer la résolution 0003 du 23 janvier 2023, qui définit les conditions et les modalités d’organisation de la formation continue dans les établissements d’enseignement supérieur et de recherche scientifique. Cette résolution garantie la formation continue ou une formation a vie, offrant ainsi de nouveaux modèles d’éducation, de formation et de diplômes, y compris la formation certifiante et qualifiante.
Au cours de son intervention, le directeur de l’incubateur, Pr. Sid Ahmed Hadj Aissa, a présenté un rapport général sur l’état d’avancement des travaux, précisé dans le calendrier élaboré par lincubateur en coordination avec la commission nationale de suivi sur l’innovation et les incubateurs. Il a notamment évoqué le processus de sélection des projets au sein de la première session, qui comptait quarante projets, portant le résultat de ce nombre à 95 projets au sein du second tour du processus de sélection des projets, pour atteindre 115 projets en l’étape finale.
Dans le même contexte, le vice recteur chargé de la pédagogie, Pr. Said Boukhaouche, a confirmé que la résolution 1275 place la responsabilité sur l’université pour faire avancer le développement économique, continuer à travailler en avant et à s’engager dans le succès de la résolution 1275, soulignant que toutes les démarches, réunions, et activités des journées de sensibilisation organisées par l’université vont dans ce sens.
Le vice doyen chargée de la pédagogie à la faculté des sciences économiques, sciences commerciales et de gestion, a présenté, quant à elle, un exposé détaillé et explicatif sur la méthode et les étapes délaboration d’un mémoire de fin d’études dans le cadre de la résolution 1275. Elle a notamment souligné que les principaux acteurs de ce processus sont les étudiants, l’équipe d’encadrement, lincubateur, ainsi que l’administration.
Pour sa part, le membre de la commission locale de la formation continue, Pr. Mohamed El Aggoun, a déclaré que la résolution 0003 s’inscrit dans le cadre des réformes structurelles en cours dans les établissements universitaires et donne un nouveau dynamisme à la vie universitaire. Il sagit, selon lui, dune résolution qui ouvre la voie aux différentes tranches de la société dont les fonctionnaires et les professionnels pour accéder à l’universite et continuer leurs études ou actualiser leurs acquis. Cette résolution leur permet également de recevoir une nouvelle formation et acquérir de nouvelles compétences dans divers domaines pratiques.
Pr. El Aggoun a souligné que la formation continue s’inscrit dans trois grands schémas: la formation continue certifiante, la formation qualifiante et la formation sous forme de stages de courte durée. Il a ajouté que les modèles de formation peuvent être sous deux modes : présentiel ou à distance, ou alternativement, c’est-à-dire en mode hybride. Le même intervenant a noté que la formation continue peut se faire par une formation domiciliée, c’est-à-dire au sein de l’université, ou une formation dynamique, qui est celle qui assure la continuité de la formation dans le domaine du travail et de l’université en parallèle.
Dans le même sillage, Pr. Ahmed Benhadja, membre de la cellule locale de la formation continue, a déclaré lors de son intervention que la formation continue ou la formation tout au long de la vie permet à l’individu de recevoir des connaissances à différentes étapes, dans différentes tranches d’âge et dans différentes disciplines. Il a entre autres souligné que cette formation est un modèle format A approuvé par la société, en particulier les secteurs de la gestion des ressources humaines, afin d’acquérir les compétences nécessaires pour que les individus puissent accomplir leurs tâches et les développer afin d’améliorer et de fournir un environnement approprié pour encourager la formation dans les institutions économiques et sociales.