Ce matin, 12/02/2023, le recteur de l’Université Blida 2 Lounici Ali, Pr. Khaled Ramoul a ouvert la conférence nationale sous le slogan Notre mémoire gémit à Regane et refuse d’oublier, au niveau de la Faculté des Sciences Humaines et Sociales, et ce, à l’occasion de la commémoration du 63ème anniversaire des explosions nucléaires françaises dans le désert algérien, le 13 février 1960.
L’événement a été organisé sous l’égide du wali de la Wilaya de Blida et la supervision du directeur des Moudjahidines et ayants droit, le directeur des affaires religieuses et des wakfs, le musée de la wilaya des moudjahidines, ainsi que l’association culturelle Bendjalloul.
Ladite conférence historique s’est déroulée en présence du vice-recteur chargée des relations extérieures et de la coopération, Dr Sarah Kouider Rabah, du directeur des moudjahidines et ayants droit de la Wilaya de Blida, la directrice des affaires religieuses et des wakfs de la Wilaya de Blida, un représentant de l’APW de Blida, le responsable de l’association culturelle et religieuse Bendjalloul de la Wilaya de Blida, le directeur du musée des Moudjahidine de la wilaya de Blida, ainsi que le directeur du Musée de Reggan.
Le recteur a souligné l’importance et la nécessité de commémorer les événements historiques, notamment la commémoration du 13 février 1960 liée aux attentats de Reggan dans le désert algérien, les premiers en leur genre dans le monde. Il a déclaré, par ailleurs, que ces explosions reflètent la laideur et l’agression du colonialisme français et ses actes criminels brutaux contre le peuple algérien, où 150 otages ont été utilisés comme expérimentations pour
étudier les effets des radiations nucléaires sur le corps humain. Pr. Ramoul a ajouté que les effets des explosions nucléaires françaises dans le désert algérien témoignent encore aujourd’hui de cet acte brutal et criminel.
Il a ajouté que ces attentats ont révélé le faux rôle que la France prétendait défendre et prôner pour les valeurs des droits de l’homme afin d’éradiquer ces valeurs dans le désert algérien.
Pour sa part, la directrice des moudjahidines de la wilaya de Blida a déclaré que ces explosions contre le peuple algérien sont encore un témoin de l’agressivité et de la laideur du colonialisme, qui est une série de séries de crimes perpétrés par la France contre le peuple algérien, dont la population de Reggan souffre encore aujourd’hui. L’intervenante a également appelé l’audience, notamment les étudiants, à préserver la mémoire nationale en rappelant l’héroïsme de lutte des martyrs et des Moudjahidines. De même, elle a invité à l’inspiration des valeurs de lutte pour continuer le message de construction.
Quant au responsable de la conférence, Pr. Youcef Tlemssani, ce dernier a confirmé que le désert algérien n’était pas seulement un champ d’expérimentations nucléaires similaires aux attentats de Reggan du 13 février 1963, mais qu’il servait plutôt de champ d’expériences pour armes biologiques et chimiques, telles que les expériences chimiques et biologiques à Oued Ennamous dans la wilaya de Béchar.
Le même intervenant a exhorté les participants et les étudiants à faire de cette conférence historique une occasion afin de s’inspirer de ces événements et faits douloureux, et qui demeure un espace dont le but est d’encourager la recherche et de se plonger dans la mémoire nationale.